5 Photographies pour le World Press Photo 2018

Jeudi 12 avril 2018, le jury du World Press Photo va désigner la photographie de presse de l’année. Petite sélection pour vous donner un aperçu des nominés et vous dévoilez mes photographies préférées.

Fondée en 1955, World Press Photo est une organisation indépendante et non lucrative. World Press Photo est mondialement reconnue pour son concours annuel de photographie de presse qui met en avant les photographies les plus marquante de l’année.

Neuf catégories sont mises à l’honneur : Photo of the Year, Spot News, General News, People in the News, Sports, Contemporary Issues, Long-Term Projects, Environment et Nature.

Ensuite, une exposition itinérante voyagera dans 45 pays différents. Un livre photo sera également publié en 6 langues.

J’ai sélectionné 5 photographies de façon subjective. J’ignore encore si elles seront récompensées, les résultats seront connus jeudi.

Venezuela Crisis par Ronaldo Schemidt

La crise vénézuélienne a commencé en 2016 lorsque l’opposition a recueilli près de 6 millions de signatures pour un référendum posant la question du renvoi du président socialiste Nicolas Maduro, au pouvoir depuis la mort d’Hugo Chavez.

Sur cette photo prise le 3 mai 2017, nous voyons José Víctor Salazar Balza (28 ans) se transforme en torche humaine au cours d’affrontements violents avec la police anti-émeute lors d’une manifestation contre le président Nicolas Maduro. Caracas, Venezuela.

© Ronaldo Schemidt

Steaming Scrum par Stephen McCarthy 

Stephen McCarthy est allé à Rotorua en Nouvelle-Zélande pour photographier ces joueurs de rugby en pleine mêlée. Le climat très humide de ce match, a provoqué un nuage de fumée s’évaporant de la troupe en sueur.

Ce 17 juin 2017, les British & Irish Lions l’ont emporté face à l’équipe néozélandaise 10 à 32.

© Stephen McCarthy

Back in Time par Thomas P. Peschak

Ces manchots étaient autrefois l’oiseau le plus abondant d’Afrique australe. C’est aujourd’hui une espèce menacée.

Au premier plan, une photographie des années 1890 montrant une impressionnante colonie de manchots d’Afrique. À l’arrière-plan, l’endroit est le même que sur le cliché ancien, mais les animaux sont drastiquement moins nombreux.

Plus de la moitié de la photographie est prise par la vieille photographie pour montrer le contraste impressionnant avec la colonie minuscule d’oiseaux qu’il reste aujourd’hui. De plus, un bateau passe exactement au même endroit sur les deux photographies.

© Thomas P. Peschak

Waiting for Freedom par Neil Aldridge

La nouveauté pour 2018 est la catégorie Environnement, qui a suscité diverses entrées illustrant les nombreuses menaces qui pèsent sur la nature.

Le photographe pour la préservation Neil Aldridge a pris la photo le 21 septembre 2017 d’un jeune rhinocéros blanc avant qu’il ne soit libéré dans le delta de l’Okavango, au Botswana, après un long voyage depuis l’Afrique du Sud. Malgré les sédatifs et l’étoffe rouge qui lui couvre les yeux, la protection renforcée contre les braconniers laisse entrevoir un avenir prometteur pour l’animal.

La photo est prise avec le Canon EOS 5D Mark II équipé d’un objectif EF 16-35mm f/2.8 L IS USM.

© Neil Aldridge

Watch Houses Burn par Md Masfiqur Akhtar Sohan

Suite à l’attaque contre un poste de police du gouvernement du Myanmar en août par des militants de l’Arakan Rohingya Salvation Army (ARSA), des villages Rohingya ont été pris pour cible et des maisons ont été incendiées. Cela a provoqué un exode de réfugiés vers le Bangladesh. Fin novembre, plus de 350 villages avaient été partiellement ou complètement détruits.

Cette photo prise le 9 septembre 2017 montre un groupe de Rohingya, réfugiés dans le campement improvisé de Leda à Cox’s Bazar, regarde des maisons brûler, de l’autre côté de la frontière, en Birmanie.

© Md Masfiqur Akhtar Sohan

Publié le 10 avril 2018

Des fruits et légumes se transformant en squelettes de Dimitri Tsykalov

Dimitri Tsykalov est un artiste russe à qui on doit la création de ces crânes plus vrais que nature réalise avec… des fruits et des légumes ! Il crée avec des pommes, des aubergines, des choux ou des melons, des tête de mort effrayantes. Il était connu avant pour être l’auteur d’un travail mettant en scène de la viande.

Dimitri Tsykalov sculpte le crâne humain dans des fruits et légumes symboles de vie, mais qui rappellent la dimension éphémère et périssable de celle-ci. En effet, il nous invite à découvrir leur état de décomposition en temps presque réel. Ces sculptures sont par définition vouées à pourrir et à se décomposer à cause du caractère périssable de la matière qui les compose. Pour en conserver une trace, le plasticien met en scène ses sculpture dans des photographies, sans artifice.
Cet artiste est loin d’etre méconnu car il est passé à la télé en 2013 dans « Dimitri Tsykalov. Une nouvelle vie pour la nature morte ! » sur L’œil de Lynx.

Je trouve que c’est un très beau travail tant sur le plan graphique qu’au niveau de la réalisation technique.

Son Travail

Voici ici son site internet pour que vous puissiez voir toutes ses œuvres.

Quand le papier se transforme en animal de Patrick Cabral

L’artiste Patrick Cabral (plus connu sous le nom de Darkgravity sur Instagram) est un designer multidisciplinaire et artiste de type basé à Manille, Philippines.

Il a percé grâce à sa collaboration avec Jessica Walsh de Sagmeister & Walsh et le designer graphique Timothy Goodman. Ils ont réalisé l’expérience sociale 2013 « Quarante jours de rendez-vous », qui a généré un succès phénoménal. Avec sa réputation en tant que typographe établi, il a permis un travail plus collaboratif avec Sagmeister & Walsh.

En 2016, Patrick Cabral réalise de superbes animaux faits avec des découpes de papier, avec une précision chirurgicale ! C’est un travail minutieux d’une rare qualité, je le trouve très doué !

Voici son site internet.

Son Travail